L’ermitage de Sant Guillem

Selon la légende, Guillem, qui souhaitait vivre en ermite dans la haute Coumelade, affronta une terrible tempête provoquée par les sorcières installées sur le territoire. S’approchant de l’étang de la Coumelade, près de la Porteille des Tres Vents, il entendit les rugissements du dragon établi dans les eaux du Balaig, aux Cortalets. L’animal attaqua soudainement. Guillem riposta et le poursuivit jusqu’au Pic du Balaig où il lui assena un coup d’épée qui le fit basculer dans le précipice. Rapidement, la bravoure de Guillem fut connue dans tout le massif. Le nombre de ses visiteurs augmentant, Guillem décida, avec leur aide, de construire une chapelle pour pouvoir les accueillir. Le dragon, dit-on, se trouverait toujours au fond du précipice, piégé sous une congère. On entendrait encore ses rugissements les jours de forte tempête.

Inscrite au titre des Monuments Historiques le 4 octobre 2002, la Chapelle de Sant Guillem de Combret est mentionnée pour la première fois dans un texte du XIe siècle. Néanmoins, la forme trapézoïdale de son chevet est typique des chapelles préromanes du territoire, comme Sainte Marguerite du Col d’Ares (Prats de Mollo) ou Sainte Cécile de Cos (Le Tech), par exemple.

Originellement dédié à Sainte Marie-Madeleine, l’édifice prend le nom de Saint Guillem autour du XIIIe siècle. Deux pèlerinages y sont encore effectués : l’un autour du 28 mai (pour la Saint Guillaume) et l’autre le 22 juillet (à la Sainte Madeleine). L’ermitage mitoyen abritait notamment les pèlerins de Saint Michel de Cuxa à destination de Saint Jacques de Compostelle. Contournant le Canigó par l’Est, ils atteignaient Sant Guillem puis la vallée du Tech, en passant certainement par Sainte Cécile de Cos, et poursuivaient vers Sainte Marguerite du col d’Ares et Notre Dame du Coral, à Prats, avant de basculer en Espagne.

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Le Tech Sant Guillem

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