Patrimoine – Culture – Traditions

Dédiée à deux saintes andalouses (IIIe s. ap. JC) auxquelles sont attribuées deux miracles. Créé à la fin du IXè siècle cet édifice religieux est agrandi à plusieurs reprises, au XIIIè et au XVIIè siècle. A l’entrée : une porte avec ferrures médiévales, côte de baleine du XIXè siècle à vocation d’ex voto. A l’intérieur de nombreux retables datant du XVIIè au XIXè siècle, une cuve baptismale monolithe médiévale, une gravure du XVIIIè siècle représentant les outils des tisserands et des orgues du XVIIIe siècle.

Église romane en granit rose et bleu des XIè et XIIè siècles consacrée à Sainte-Marie. Elle présente un portail remarquable à 4 voussures. Sa porte à 2 vantaux et pentures en fer forgé catalan est composée d’un verrou en forme de dragon. L’intérieur est doté d’un retable baroque de 1713 en bois polychrome et doré, de 4 chapelles latérales et d’une roue à cloches du XIIè siècle :  la “RODELLA ” à 12 cloches (12 apôtres) et d’une croix des outrages du XVè siècle. On notera a présence de l’ossuaire d’un comte de CABRENÇ mort en croisade à Jérusalem, ainsi que le mécanisme de l’ancienne horloge, restauré par M. Magna.

Structure carrée orientée aux 4 points cardinaux construite sur une monticule dominant le village. Cet édifice était utilisé pour conjurer le mauvais temps

L’origine de l’église Ste Marie est, très lointaine puisqu’elle a été édifiée sur les ruines d’une chapelle construite en 370, sous le règne de l’empereur romain Valentinien Ier, à la demande de Damase Ier, pape de 366 à 384, serait née au village. Le magnifique portail encadré par quatre colonnes à chapiteaux corinthiens date du début du XIIè siècle. Un toit d’ardoise bleue, clocher tour de granit rose et d’un double portail pour l’accueil des pèlerins de la route de St Jacques. Très belle grille en fer forgée. L’autel des Apôtres Un autel très particulier honorant les douze apôtres composé de douze statuettes en plâtre. Il est liée à une tradition assez étonnante : une boîte contenait douze bouts de sureau évidés, chacun garni d’un bout de papier portant le nom d’un des apôtres. Lorsqu’une famille mettait au monde un garçon, elle allait tirer au sort l’un de ces bouts de sureau, pour savoir quel prénom donner au bébé.

La Tour de Batère La tour de Batère fait partie du système des tours à signaux qui a fonctionné  en tant que réseau de communication militaire du XII° au XV°siècle. Elle a été construite à la fin de la période des rois de Majorque vers 1340,  dans le but de renforcer la protection du royaume face à la menace du roi d’Aragon. Dans le dispositif d’information militaire du royaume de Majorque puis, après la défaite, dans celui de la Catalogne-Aragon, Batère a joué,  avec la tour d’El Far (Tautavel) un rôle charnière dans ce réseau particulier de communication vers lequel convergeaient les informations des autres tours, et à partir duquel  tout était envoyé vers le point de commandement, à Castelnou et au-delà vers Perpignan. Très en hauteur, visible de loin, offrant une large vue sur la plaine du Roussillon qu’elle se devait de protéger, elle montre avec force la fonction politique qui était la sienne : être la sentinelle visible qui veille sur la région, la forteresse territoriale chargée d’assurer la police, le symbole  de l’autorité du roi, organisateur de la principauté. Elle se tient au sommet d’une ligne de crête descendant du Canigo, à 1439m au dessus de la plaine entre […]

Chapelle Sant Martí : Sites et monuments historiques Cette ravissante église romane typique du Vallespir a bien failli se perdre dans l’histoire.  Elle fut consacrée en 993 par Berenguer l’évêque d’Elne, puis une seconde suivit en 1159 par Artal, évêque d’Elne également, à la suite de sa reconstruction. En 1479, la violence du “Tremblement de terre de la Chandeleur” fit perdre à la Chapelle Sant Marti, son clocher à jamais. Elle restera l’église paroissiale de Corsavy jusqu’à la fin du XVIIème siècle, période à laquelle elle fut abandonnée au profit de l’église Saint Martin de Corsavy au centre du village (ancienne chapelle du château féodal). En 1870, désacralisée, on donna la fonction de citerne à la Chapelle Sant Marti, en bouchant ses ouvertures et en étancheïsant la surface avec un enduit. En 1917, abandonnée, la végétation s’en empara et la fit  totalement disparaitre. La Chapelle Sant Marti doit sa renaissance, en 1981,à l’association Salvaguarda de Sant Marti de Cortsavi créée sous l’ impulsion de Jean Pierre Verges, amoureux de sa région natale le Vallespir et véritable puit de connaissances, avec l’aide de bénévoles, de la population et de la Municipalité de Corsavy. Les travaux de restauration engagée depuis cette date révèle […]

La Villa des Indis : Sites et monuments historiques Construite entre 1900 et 1902, par son propriétaire Joseph Pierre Monin, ingénieur civil (1837-1910), cette grande villa en pierre de taille grise détonne avec le reste du village. Elle est d’autant plus étonnante que son architecture est un savant mélange de différents styles : néo-roman, néo-baroque, néo-gothique et Art Nouveau. La décoration intérieure est tout aussi éclectique  : plafonds à caissons ou en stuc, cheminées néo-Renaissance et néo-maniériste, vitraux, lambris, portes “Art Nouveau”, peinture  “style floréale”, tapisseries. Cette villa est un excellent exemple d’architecture civile du début du siècle. Il s’agit là d’une synthèse entre Art Nouveau et évocation des styles anciens

La Sainte Tombe : Sites et monuments historiques À côté de l’église de l’abbaye Sainte Marie,  un gisant est incrusté dans le mur, celui de Guillaume de Gaucelme (ou Gausselme), seigneur du Teillet, qui légua sa fortune à l’abbaye en 1204. Il y fut enterré le 10 avril 1211 On découvre, sous ce gisant, un sarcophage paléochrétien du IVe siècle appelé « Sainte Tombe ».Le sarcophage est fait de marbre bleu de Céret, taillé et sculpté, il repose sur deux cales. La Sainte Tombe fut utilisée au XIème siècle pour protéger les reliques des Saints Abdon et Sennen ramenées de Rome par Saint Arnulphe. Depuis cette date, le tombeau  secrète de l’eau et ceci même sans la présence de ces reliques disparus subitement. Le phénomène a longtemps été considéré comme inexpliqué, et n’a été que partiellement  percé en 1961 par les hydrologues Pérard, Honoré et Leborgne.

Église Saint-Pierre du Riuferrer : Sites et monuments historiques Bordée par le cours du Riuferrer, miraculeusement rescapée des crues successives, cette ravissante église romane, dédiée à Saint-Pierre, est remarquable entre autre par sa simplicité, par la taille de sa pierre et son excellent état de conservation. Elle fut autrefois au centre d’une petite communauté monastique. Nichée dans la verdure, elle offre au regard des promeneurs ses harmonieuses proportions et des éléments décoratifs la tirant de son austérité monacale : clocher-mur en avancée sur le mur chevet, frise à dents d’engrenage et tore sur le chevet, modillons sous les corniches. Église fermée au public